bien trouvé cette phrase, "réveil maternel du matin, réveil chagrin"
histoire de bien résumé ce samedi matin. ce samedi matin où rien ne va, où plus rien ne va. cette petite soeur qui tempère depuis le début mais qui ne peut plus. eux qui ne s'écoutent pas, qui ne se comprennent pas. où les solutions deviennent invisibles. il y en a plus, plus rien n'est possible à part d'en arriver à des choses qu'on regrettera. les mots sont dits, ils blessent au plus profond de soi, mais personne ne s'en rend compte. trop de choses sur le coeur. cette vie collective n'est plus possible. allez vous faire foutre, je vous aime. où à un moment l'intermédiaire lâche, s'écroule au point de ne plus se contrôler, de perdre ses moyens et de ne pas savoir quoi faire pour que tout ça s'améliore. au point de trembler de partout, de s'enfermer dans sa chambre et de serrer fort son oreiller pour essayer d'évacuer cette impuissance. en entendant cette voix qui hausse le ton derrière sa porte, en imaginant ce que l'autre dit au bout du téléphone. discutez, trouvez une solution, un arrangement et arrêter les reproches ils ne savent pas faire. on écoute, on comprend, on sature, on en arrive à faire des choses qu'on aime pas.
un weekend qui s'annonçait bien qui au final est en train de devenir pire que tout. qui aurait pu imaginer qu'on en arriverait là. il n'y a plus de mots, plus d'explications à ça.ce n'est plus vivable. à force de dire qu'ils feront une connerie, se seront les personnes mêlées de plus ou moins loin qui perdront toute réflexion et qui perdront leurs moyens devant cette impuissance. ces mots s'inscrivent , restent et font de plus en plus de mal. jusqu'au jour où....
il y aura des regrets, des pourquoi, des "je ne comprends pas" mais ce sera trop tard. les nerfs lâchent, plus rien ne devient possible. je tremble de partout.
pour celui qui ne savait pas, voila c'est ça ma famille. celui qui la veut, je lui la donne, moi je n'en veux plus.